Les critères de formulation des compléments nutritionnels doivent être révisés

Depuis la création des apports quotidiens recommandés par un décret qui date de 1912 et qui n’a pas été fondamentalement mis à jour, de très nombreuses études ont établi que pour certains nutriments, comme les minéraux pro-oxydant, le fer et le cuivre, des apports inférieurs aux apports recommandés et au contraire pour certains nutriments protecteurs, comme les antioxydants, ou le magnésium, des apports supérieurs, permettent de meilleures fonctions : énergie, défenses immunitaires, antioxydantes, anti-inflammatoires, mémoire, adaptation au stress, fertilité, etc… et réduisent les risques de certaines maladies  dégénératives liées à l’âge ou de troubles fréquents pendant la grossesse, comme la prématurité ou l’hypertension.

Ceci entraîne depuis plusieurs dizaines d’années des réunions de commissions chargées de la révision des ANC (« apports nutritionnels conseillés ») , dont les nouveaux objectifs, ne seraient plus seulement de prévenir les maladies de carence comme le scorbut, le béri béri, le rachitisme ou l’anémie, mais d’optimiser les fonctionnements physiologiques, de réduire les risques de maladies et de contribuer au bien vieillir. Ces révisions n’ont toujours pas fait l’objet de publications officielles.

Tout ceci entraîne la nécessité de revoir entièrement la conception des compléments alimentaires destinés à une consommation d’équilibre quotidien.

Par définition, ces compléments ne sont là que pour compléter les meilleurs choix alimentaires qui restent la base incontournable des apports nutritionnels. Néanmoins, comme nous l’avons vu, les apports alimentaires présentent des limites techniques, qui ont depuis longtemps nécessité la mise en place de mesures de compensation comme c’est le cas pour la vitamine D contre le rachitisme et l’iode contre les retards de développement cérébral.

Mais lorsqu’on étudie la situation dans ces deux domaines traditionnellement l’objet de politiques de complémentation ou d’enrichissement de l’alimentation, on doit constater qu’elle est extrêmement loin d’avoir été réglée puisque l’apport moyen en vitamine D est évalué à 1,7 microgrammes par jour alors que l’apport conseillé, selon les catégories de population se situe entre 5 et 10 microgrammes par jour. Il est par ailleurs démontré que l’exposition au soleil n’arrive pas à compenser ce manque d’apport. Or le manque d’apport en vitamine D ne retentit pas seulement sur la formation du squelette chez l’enfant et l’adolescent et sur la prévention de l’ostéoporose chez la personne âgée, mais aussi sur les défenses anti-infectieuses, les risques de diabète, de sclérose en plaques, de cancers du côlon, du sein et de la prostate, sur la mortalité toutes causes confondues.

Des compléments en vitamine D sont donnés aux petits enfants, mais, ensuite, contrairement aux recommandations de les poursuivre jusqu’à la fin de la croissance et de les reprendre chez la personne âgée, c’est très rarement fait.

Quant au déficit quotidien en iode il oscille dans nos pays entre 100 et 150 microgrammes par jour et par personne. L’iode ne sert pas seulement au bon fonctionnement de la glande thyroïde et au développement cérébral, mais aussi à la réduction des risques de surpoids et de cancer du sein.

Même si l’on ne considère que les deux supplémentations les plus traditionnelles, on constate une véritable « carence »… dans la politique de santé publique !

0 commentaires

PLASTIQUES AVEC SANS PERTURB ENDOC

INVASION DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : DES RIVIÈRES AU ROBINET, DES EMBALLAGES À L’ASSIETTE

6ème acte : rivières empoisonnées On compte en 2013 550 sites terrestres en France contaminés par les PCB (polychlorobiphényles) ou...
Le parcours Okinawa : Pendant 9 mois, à raison de 5 jours par semaines, le Docteur Jean Paul Curtay vous accompagne en vidéo afin d'optimiser votre santé au quotidien et de vous rendre la vie beaucoup plus belle.

LE PARCOURS OKINAWA, pour qui et dans quel but ?

En 1970, un cardiologue japonais, Makoto Suzuki, envoyé en mission par le ministère de la santé, découvre 28 centenaires sur l’archipel d’Okinawa,...
boudin-noir-fer

Pourquoi le fer en excès est dangereux. Qui est concerné ? Que faire ?

L'excès de fer ne concerne pas seulement les personnes porteuses des anomalies génétiques qui mènent à une accumulation de fer dans...
t-coriandre_1

Porc aux crevettes

L'ESSENTIEL EST LA QUALITE Difficulté: 1Temps de préparation: 20 minTemps de cuisson: 20 minNombre de personnes: 4 personnes Ingrédients:  200g...
RHUME PHOTO

LE TEMPS DES INFECTIONS APPROCHE. POURQUOI SOMMES NOUS VULNERABLES ?

Nous sommes porteurs de germes et chaque jour en contact avec de nombreux autres. Nous ne succombons pas pour cela sans cesse à des infections. Nous...
asperger

Précocité, autisme d’Asperger, tension pulsionnelle élevée, TOC, procrastination

On a découvert chez des enfants à intelligence précoce ou "haut potentiel", une vitesse de conduction nerveuse accélérée et chez certains autistes...
fruitslégumes

Il est possible de massivement réduire la fréquence des cancers

Aujourd'hui 4 Février 2015 c'est la Journée Mondiale contre le Cancer. Pourtant la plupart des outils nutritionnels qui permettraient de le prévenur...
produits-poison-giem SCHEMA

POISONS A FOISON DANS LES CHEVEUX DES ENFANTS

Le Nouvel Observateur a réalisé une enquête auprès de 63 enfants de moins de 12 ans et fait dosé pesticides et perturbateurs endocriniens dans leur...
DISTILBÈNE FEMME ENCEINTE

DEUX AUTRES SCANDALES AUTOUR DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS

Le distilbène distille son poison dans le ventre des femmes enceintes Le diéthylstilbestrol(DES) est un médicament aux propriétés...
SURPOIDS ANDROIDE PHOTO

CHOLESTEROL 6 LE grand bluff : comment lutter efficacement et durablement contre le surpoids et le diabète

Le surpoids est associé à la fois à de l’inflammation et à l’élévation d’autres facteurs de risques cardiovasculaires comme l’intolérance au...

Archives

A PROPOS DE JEAN PAUL CURTAY

Le Dr Jean-Paul CURTAY, de renommée internationale, est un des pionniers de la nutrithérapie. Il a créé en France la première consultation dans cette discipline médicale nouvelle.