L’énergie repose sur une triade : les calories, l’oxygène pour les brûler et les coenzymes qui permettent le passage des calories, via la glycolyse et la bêta-oxydation, le cycle de Krebs et la respiration mitochondriale : ce sont le magnésium et les vitamines B.
Comme le programme de biochimie de première année de médecine (vite oublié, il faut bien le reconnaître) l’enseigne, le magnésium est le deuxième cation le plus abondant dans les cellules après le potassium et le catalyseur coenzymatique de près de 400 réactions biochimiques fondamentales dont toutes celles qui permettent de passer des calories à l’ATP, l’énergie.
La libération de l’énergie via les ATPases est aussi catalysée par le magnésium.
Par ailleurs toutes les vitamines B, cofacteur de la production d’énergie avec le magnésium, sont activées sous forme de coenzymes par des phosphorylations. La thiamine devient TPP, la riboflavine FAD ou FMN, la vitamine PP, NADH ou NADPH. Or les phosphorylations des vitamines B, comme celles qui mènent à l’ATP, sont catalysées par le magnésium.
Le magnésium, est, depuis l’invention de la photosynthèse dans les micro-algues, le catalyseur universel dans le domaine du vivant de la production d’énergie.
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